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Europe Says<a href="https://www.europesays.com/2024683/" rel="nofollow noopener noreferrer" translate="no" target="_blank">https://www.europesays.com/2024683/</a> Sophie Marceau va co-animer une émission littéraire sur France Inter <a href="https://pubeurope.com/tags/CeN" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#CeN</a>'estPasLaPremière <a href="https://pubeurope.com/tags/france" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#france</a> <a href="https://pubeurope.com/tags/FranceInter" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#FranceInter</a> <a href="https://pubeurope.com/tags/FranceInfo" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#FranceInfo</a> <a href="https://pubeurope.com/tags/JeanGiono" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#JeanGiono</a> <a href="https://pubeurope.com/tags/LeParisien" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#LeParisien</a> <a href="https://pubeurope.com/tags/MargueriteYourcenar" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#MargueriteYourcenar</a> <a href="https://pubeurope.com/tags/Nouvelles" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#Nouvelles</a> <a href="https://pubeurope.com/tags/SophieMarceau" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#SophieMarceau</a> <a href="https://pubeurope.com/tags/ThomasBernhard" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#ThomasBernhard</a>

Geoff GeorgeThomas Bernhard lobbing a grenade at every vinyl- and vintage-obsessed youth of the past twenty years. I fear I'm at least taking some shrapnel here myself.<a href="https://mastodon.social/tags/ThomasBernhard" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#ThomasBernhard</a> <a href="https://mastodon.social/tags/Woodcutters" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#Woodcutters</a> <a href="https://mastodon.social/tags/reading" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#reading</a> <a href="https://mastodon.social/tags/book" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#book</a> <a href="https://mastodon.social/tags/books" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#books</a> <a href="https://mastodon.social/tags/bookstodon" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#bookstodon</a> <a href="https://mastodon.social/tags/literature" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#literature</a>

dana hilliotG.W. Sebald, Amère Patrie : "PAYS PERDU. Jean Améry et l’Autriche" (1991, Patrick Charbonneau, traduction française Actes Sud 2017)"La mort d’Améry, sur laquelle on a bien sûr beaucoup glosé et barbouillé – c’était évidemment une occasion rêvée pour le Bild-Zeitung, et un certain Gustav Jandek ne se fit pas faute de relater, sous le gros titre “Améry, poète* du suicide, retrouvé mort à son hôtel – empoisonné !”, qu’avant de se donner la mort Améry avait pendant trente-trois ans travaillé à son livre Porter la main sur soi – cette mort, un autre Salzbourgeois, Thomas Bernhard, l’a commentée dans un entretien réalisé à l’Ambassador de Vienne et repris dans la revue Theater Heute. Au milieu de son flot de paroles, Bernhard se rappelle sa rencontre avec “l’Améry” au bar du Frankfurter Hof, en 1975, parce que l’Améry voulait discuter avec lui de L’Origine, qui venait juste de paraître. L’Améry avait dit que tous les Salzbourgeois n’étaient quand même pas des nazis. Toujours brassant ses souvenirs avec fougue, Bernhard relate que la recension d’Améry dans le Merkur l’avait littéralement fait sortir de ses gonds parce que “l’Améry n’a rien compris, mais alors rien, à L’Origine” et que lui, Bernhard, encore sous le coup de sa colère à propos de cette critique complètement déplacée, apprend à la télévision que l’Améry a eu le culot de venir se suicider à Salzbourg. Il importe peut-être peu qu’une partie de cette scène se passe en 1975 et l’autre en 1978, et que les deux événements séparés par un long laps de temps se retrouvent en quelque sorte réunis synoptiquement dans le souvenir de Bernhard ; ce qu’il faut noter, c’est que deux écrivains sont ici liés, chacun de la manière la plus ambivalente qui se puisse imaginer, à leur Heimat, et qu’aucun ne parvient à comprendre la position de l’autre. À l’évidence Bernhard, avec son inconvenance toujours en quête de l’exagération sublime, ressentait, disait-il, le retour délibéré d’Améry à Salzbourg tout bonnement comme une indécence, voire une usurpation. Mais du point de vue d’Améry, on peut avancer avec quelque certitude que cette histoire se présentait autrement. Comprendre dans le plus petit détail la nature des relations qui, en l’occurrence, existaient entre un lieu et deux écrivains, un moraliste et un amoraliste, ce serait avoir une idée de la dynamique interne de la littérature. En tout cas, cette configuration était très autrichienne ; et plus autrichienne, la fin de cette histoire n’aurait assurément pu l’être, si bien que la dernière auberge où Améry a eu enfin le droit de pénétrer après un fort long voyage d’hiver est une tombe honorifique au cimetière central de Vienne."<a href="https://climatejustice.social/tags/GWSebald" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#GWSebald</a> <a href="https://climatejustice.social/tags/JeanAmery" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#JeanAmery</a> <a href="https://climatejustice.social/tags/ThomasBernhard" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#ThomasBernhard</a>

dana hilliotEn songeant (j'en parlais hier) à ce Herbert Kickl, chef du FPÖ, qui est invité à former le gouvernement en Autriche, je repense à ce poème de Thomas Bernhard, "Manie de la persécution ?"<a href="https://climatejustice.social/@danahilliot/113783776823404193" rel="nofollow noopener noreferrer" translate="no" target="_blank">https://climatejustice.social/@danahilliot/113783776823404193</a>Première publication : Die Zeit, Hambourg, 1er janvier 1982. La rédaction avait prié cinq auteurs d’écrire un poème pour la fin de l’année. Les cinq poèmes étaient réunis sous le titre : « Trauer, die jetzt im Kalten spricht. Fünf deutsche Gedichte zum Jahresende » (« Tristesse qui s’exprime dans le froid. Cinq poèmes allemands pour la fin de l’année »)."Lorsqu’à Hainburg j’eus soudainement faim, j’allai dans une auberge et je commandai, revenant de Cracovie, un rôti de porc aux boulettes de pommes de terre et une pinte de bière. En traversant la Slovaquie mon ventre s’était vidé. Je discutai avec le patron, il disait, ces Juifs polonais, ils auraient dû les tuer tous sans exception. C’était un nazi.   À Vienne j’allai à l’hôtel Ambassador et je commandai un cognac, un cognac de France naturellement, un Martell par exemple, dis-je, tout en discutant avec un peintre, qui affirmait sans cesse au sujet de lui-même qu’il était un artiste et qu’il savait ce qu’était l’art, alors que le reste du monde tout entier ignorait ce qu’était l’art, bientôt il s’avéra que c’était un nazi.   À Linz j’allai au café Draxelmayer boire un petit café au lait et je parlai avec le maître d’hôtel du match de football Rapid Vienne contre LASK Linz et le chef de rang disait les joueurs du Rapid, il faudrait tous les gazer, aujourd’hui Hitler aurait encore plus de boulot que de son vivant, bref il s’est avéré très rapidement que c’était un nazi.   À Salzbourg j’ai croisé mon ancien professeur de religion, qui m’a dit droit dans les yeux que mes livres et tout ce que j’avais pu écrire jusqu’à présent étaient du rebut, mais qu’aujourd’hui on pouvait publier n’importe quel rebut, à une époque comme la nôtre, qui était fondamentalement ordurière, sous le Troisième Reich, disait-il, je n’aurais pu faire publier aucun de mes livres, et il souligna que j’étais un salopard, un chien hypocrite, puis il mordit dans son sandwich au saucisson, arrangea sa soutane en tirant dessus des deux mains, se leva et partit. C’est un nazi.   D’Innsbruck j’ai reçu hier une carte postale illustrée du petit toit d’or symbole de la ville, et sur laquelle on lisait, sans plus d’explications : Les gens comme toi devraient être gazés ! Tu ne paies rien pour attendre ! J’ai relu plusieurs fois la carte postale et j’ai eu peur."<a href="https://climatejustice.social/tags/ThomasBernhard" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#ThomasBernhard</a> <a href="https://climatejustice.social/tags/Autriche" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#Autriche</a> <a href="https://climatejustice.social/tags/Nazi" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#Nazi</a>

tinderness<a href="https://swiss.social/tags/ThomasBernhard" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#ThomasBernhard</a> <a href="https://swiss.social/tags/ClausPeymann" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#ClausPeymann</a> <a href="https://swiss.social/tags/Heldenplatz" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#Heldenplatz</a>1988: Gerne, aber auch aus Solidarität gingen wir kritischen Österreicher:innen zum "Deutschen" ins <a href="https://swiss.social/tags/Burgtheater" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#Burgtheater</a>, weil er diese kulturpolitische Auseinandersetzung um die uneingestandene dunkelbraune Vergangenheit möglich gemacht hatte. Kein Skandal, sondern eine notwendige Provokation, das Theater als moralische Anstalt.Eine Reminiszenz und ein Ausblick, warum das Theater heute so gar nicht mehr politisch erregen kann:🌀 <a href="https://www.derstandard.at/story/3000000206679/wie-wurde-heldenplatz-zum-theaterskandal--und-warum-gibt-es-keine-mehr" rel="nofollow noopener noreferrer" translate="no" target="_blank">https://www.derstandard.at/story/3000000206679/wie-wurde-heldenplatz-zum-theaterskandal--und-warum-gibt-es-keine-mehr</a>

TheaterweltenVorweg zur Einstimmung einem schönen Gespräch zwischen Harald Schmidt und Claus Peymann im Garten vom Restaurant Eckel in <a href="https://mastodon.art/tags/Wien" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#Wien</a> lauschen. Hier saß der selbsternannte Theaterkönig seinerzeit mit dem großen <a href="https://mastodon.art/tags/ThomasBernhard" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#ThomasBernhard</a> diskutierend und essend zusammen. Nicht weit vom Lokal, auf dem Grinzinger Friedhof, liegt der seinerzeit angefeindete berühmte Bernhard seit 1989 begraben - seine Stücke haben in den Jahren an Aktualität gewonnen: <a href="https://www.youtube.com/watch?v=k5CCdzBxeHU" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">https://www.youtube.com/watch?v=k5CCdzBxeHU</a><a href="https://mastodon.art/tags/TheaterweltenAufReisen" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#TheaterweltenAufReisen</a> <a href="https://mastodon.art/tags/Wien" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#Wien</a>

Martin Dragosits"Ich verwahre mich gegen jede Annäherung dieses österreichischen Staates meine Person und mein Werk betreffend in alle Zukunft." <a href="https://literatur.social/tags/ThomasBernhard" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#ThomasBernhard</a> 33 Jahre später: <a href="https://www.derstandard.at/story/2000141855191/nationalbibliothek-erwirbt-nachlass-von-thomas-bernhard" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">https://www.derstandard.at/story/2000141855191/nationalbibliothek-erwirbt-nachlass-von-thomas-bernhard</a>

James ElkinsI'm a <a href="https://zirk.us/tags/professor" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#professor</a> of <a href="https://zirk.us/tags/arthistory" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#arthistory</a>, <a href="https://zirk.us/tags/theory" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#theory</a>, and <a href="https://zirk.us/tags/criticism" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#criticism</a> in Chicago. I'd like to use this platform to exchange ideas about <a href="https://zirk.us/tags/postmodern" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#postmodern</a> and <a href="https://zirk.us/tags/contemporary" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#contemporary</a> <a href="https://zirk.us/tags/experimental" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#experimental</a> <a href="https://zirk.us/tags/fiction" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#fiction</a>, especially <a href="https://zirk.us/tags/maximalist" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#maximalist</a>, including <a href="https://zirk.us/tags/Joyce" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#Joyce</a>, <a href="https://zirk.us/tags/robertmusil" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#robertmusil</a>, <a href="https://zirk.us/tags/georgesperec" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#georgesperec</a>, <a href="https://zirk.us/tags/witoldgombrowicz" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#witoldgombrowicz</a>, <a href="https://zirk.us/tags/miklosszentkuthy" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#miklosszentkuthy</a>, <a href="https://zirk.us/tags/arnoschmidt" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#arnoschmidt</a>, <a href="https://zirk.us/tags/mariannefritz" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#mariannefritz</a>, <a href="https://zirk.us/tags/thomasbernhard" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#thomasbernhard</a>, <a href="https://zirk.us/tags/fernandopessoa" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#fernandopessoa</a>, <a href="https://zirk.us/tags/marcelproust" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#marcelproust</a>, <a href="https://zirk.us/tags/ingeborgbachmann" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#ingeborgbachmann</a>, <a href="https://zirk.us/tags/peterhandke" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#peterhandke</a>, and delated <a href="https://zirk.us/tags/literarycriticism" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#literarycriticism</a>, <a href="https://zirk.us/tags/literarytheory" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#literarytheory</a>, <a href="https://zirk.us/tags/literaryhistory" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#literaryhistory</a>, <a href="https://zirk.us/tags/publishing" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#publishing</a>, <a href="https://zirk.us/tags/bookreviews" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#bookreviews</a>

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