L’épanouissement de la communauté juive de France témoigne de l’évitabilité du sionisme. Elle montre aussi la prudence des Juifs arabes les plus chanceux qui ont choisi de ne pas émigrer en "israël" après 1948, s’épargnant ainsi le racisme institutionnalisé et la marginalisation qui ont appauvri ceux qui n’avaient pas d’autre choix que de s’installer dans ce qui était essentiellement une colonie d’Européen·nes de l’Est prétendant avoir fondé un foyer pour tout le peuple juif.
Les recherches du professeur Sergio Della Pergola mettent en évidence d’importantes tendances démographiques au sein des populations juives immigrées en Israël et en France. Ses données montrent que dans les années 1960 et 1970, les immigrant·es juifs qui se sont installé·es dans les deux pays avaient une répartition professionnelle comparable, les personnes arrivant en Israël en provenance de ces deux zones géographiques étant majoritairement des ouvrier·es et des employé·es non qualifié·es, plutôt que des diplômé·es.
Toutefois, les politiques gouvernementales en israël ont marginalisé et désavantagé les Juifs arabes. C’est pourquoi les trajectoires des groupes d’immigrant·es ont considérablement divergé au fil du temps. Alors qu’ils arrivaient avec des profils socio-économiques similaires, un écart important est apparu, les Juifs arabes étant confronté·es à une discrimination systémique et à des obstacles à l’intégration. Voir : https://kolektiva.social/@estelle/112044170927083989
(Adapté de https://kolektiva.social/@oatmeal/112194886210173814) @israel @supremacisme
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