#Journalisme de bas étage et #CultureDuViol #SoutienAuxAbrisBus
LE journaliste est un vieux mascu.
Circuit fermé
En France, un lycée militaire est une école d’enseignement secondaire, de la classe de sixième jusqu’aux classes préparatoires aux grandes écoles spécialisées dans les écoles militaires.
Ils ont la responsabilité, chaque année, d’environ 4 000 élèves interné·es. Ils réservent plus de 70 % des places aux enfants de militaires.
Les élèves sont encadré·es par des militaires au sein de leur internat et doivent suivre une discipline en rapport avec le lieu : uniforme, organisation sous forme de pelotons, marche au pas dans l’établissement lors des déplacements en groupe, rassemblement pour la levée des couleurs, etc.
Un professeur retraité avait été interpellé mardi 29 avril 2025, après plusieurs plaintes d’ancien·nes élèves du lycée du Prytanée national militaire. Selon un communiqué du parquet, l’homme était "mis en cause pour avoir, entre 1990 et 2009, agressé sexuellement une dizaine de lycéens âgés de 15 à 17 ans", alors qu’il était fonctionnaire de l’Éducation nationale. Il avait été présenté "à un juge d’instruction aux fins de mise en examen des chefs de viols et agressions sexuelles sur mineur de plus de 15 ans par personne ayant autorité". il a préféré ne pas faire confiance à la justice de son pays : https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/dans-la-sarthe-un-ancien-professeur-d-un-lycee-militaire-soupconne-de-viols-sur-des-eleves-a-ete-retrouve-mort_7225608.html
Voici la liste des commandants de l’établissement à l’époque des seuls faits retenus :
1990-1993 : colonel (infanterie) Claude Carré
1993-1995 : colonel (infanterie) Jacques Richou
1995-1998 : colonel (artillerie) Jacques Letourneur
1998-2002 : colonel (gendarmerie) François Santarelli
2002-2004 : colonel (matériel) Jean-Jacques Paradeis
2004-2007 : colonel (infanterie) Patrice Belbezier
2007-2010 : colonel (infanterie Légion) Vincent Le Cour Grandmaison
Voici une liste des directeurs de professeurs (détachés de l’Éducation nationale) à l’époque des seuls faits retenus :
1990-1997 : proviseur : Serge Vanhove
[information manquante] https://fr.wikipedia.org/wiki/Prytan%C3%A9e_national_militaire#Personnel_de_direction_de_l’%C3%89ducation_nationale_(d%C3%A9tachement)
2003-2004 : proviseur : Jean Siquier
2004-2008 : proviseur : Alain Thomas
2008-2013 : proviseur : Olivier Champeau
Adapté de Wikipedia avec CC BY-SA 4.0
Culture, biture, culture de la biture
Dans ce manifeste, l’auteur critique la confusion entre l’anarchisme et le slogan « don't tell me what to do ! » qui est souvent selon lui une excuse pour la paresse, l’égoïsme ou l’absence de responsabilité. Que penses-tu de cette idée ?Je pense que c'est l'un des aspects cruciaux de la distinction entre l'anarchisme et le libéralisme radical, qui est ce que devient l’anarchisme sans la responsabilité. C’est politiquement désastreux.Mouvement Straight Edge, […]#CultureDuViol et ses 50 nuances de contorsions et tortillements de la justice.
"Ouiii, il l'a violée, il l'admet, mais c'est un bon petit gars, talentueux et prometteur, vous comprenez…"
S'agissant, en prime, d'un étudiant… en gynécologie… What could go wrong? Envie de vomir.
"Je soutiendrais que le cinéma a joué une place prépondérante dans l'élaboration d'une culture de l'inceste où l'inceste n'est pas présenté comme un acte de domination ni comme un crime, mais banalisé sous la forme d'une relation de domination érotisée.
Le manque de récits du point de vue de la victime (homme on femme) et la fabrication de la figure de Lolita ont fait basculer notre culture dans un monde où l'inceste non seulement n'est pas tabou, mais où la responsabilité de l'inceste entre l figure paternelle et la victime féminine est placée sur la petite flle "séductrice" ; et celui entre un garçon et sa mère est représenté comme une étape constructive de sa virilité. Il existe donc une différence genrée dans la représentation de l'inceste : les scénarios répètent que la responsabilité en revient toujours aux filles et aux femmes, jamais aux hommes ni aux garçons."
extrait de "La Culture de l'inceste", un livre de Iris Brey, Wendy Delorme, Ovidie, Sokhna Fall, Juliet Drouar, Tal Piterbraut-Merx, Dorothée Dussy
Brutaliser les autres s'impose avec le monothéisme : "Je pense qu'il y a vraiment une spécificité à la Bible […] qui est, justement, cette idée que la révélation de la vérité passe par la souffrance du faible."
Puis la Renaissance permet de mieux culpabiliser la victime : Avec la modernité, "c'est la personne qui ne fait rien qui est vue comme responsable du surgissement de la promiscuité sexuelle."
Matthieu Poupart : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/questions-du-soir-l-idee/la-morale-catholique-favorise-t-elle-les-violences-sexuelles-5034146
La députée bruxelloise Sofia Bennani (Les Engagés) propose de lutter contre les VSS en distribuant… des sifflets. Logique, pour un parti anti-Evras, anti-IVG, qui a même nommé un homme ministre des Droits des femmes.
#ViolencesSexistes #StopVSS #Patriarcat #Féminisme #LesEngagés #PolitiqueBelge #SiffletGate #CultureDuViol #RasLeViol #DrakeMeme
Comment les institutions [qui mentent] filtrent les suspicions d'inceste ?
"Véritables filtres entre les services de terrain et le procureur, les professionnels de la CRIP [Cellule de Recueil des informations préoccupantes], des travailleurs sociaux pour la plupart, évaluent, eux, non pas les faits suspectés, mais les suspicions. Ils décident (ou non) de les transmettre au substitut (du Procureur de la République] pour l’ouverture d’une enquête de police. Ils doivent rester prudents."
"Sans propos directs de l’enfant, les professionnels de la CRIP, embarrassés, sont pris entre des professionnels de terrain inquiets pour un enfant et des substituts exigeants sur la nécessité, la faisabilité et la chance de réussite d’une enquête de police. Ils interrogent la qualité de la suspicion. […]
"Deux travailleurs sociaux évaluent donc la situation de la famille concernée, mais sans pouvoir interroger la suspicion d’inceste, prérogative exclusive de la police. Ce qui les place, à leur tour, dans l’embarras, puisque cette suspicion d’inceste reste à l’origine de leur évaluation."
Léonore Le Caisne : https://theconversation.com/suspicion-dinceste-comment-un-signalement-est-il-traite-233955
Dans une tribune, Sylviane Agacinski nous invite à de nous méfier de la « fragilité du concept sociologique de genre » et à ne pas jeter les jolis bébés virils avec l’eau du bain patriarcal.
par Sylvie Tissot : https://lmsi.net/Qui-veut-sauver-la-virilite
Une énorme question qui touche particulièrement aux mécanismes socio-politiques des #vss: la distinction entre #consentement et #désir. Le 1er est régulièrement forcé au-travers de multiples injonctions sociales traditionnelles, tel que le #devoirconjugal, basées sur l'idée qu'une femme doit être sexuellement disponible pour l'homme. C'est ainsi qu'un nombre important de femmes ont subi des #viols "consentis", mais en réalité, légitimés par une réelle #cultureduviol.
L’inceste "est une question a-minima triangulaire au sein de la famille : il y a l’auteur, la victime, et la personne qui a permis aux actes d’être commis ou répétés alors qu’ils lui sont connus ou lui ont été révélés."
https://facealinceste.fr/blog/enquete/parent-complice-parent-protecteur-enquete
"Le début du XIXe siècle inaugure une mutation profonde de l'institution maritale. […] À la manière d'un rite de passage, la consommation du mariage lors de [la première nuit des noces] acte le changement de statut des époux: statut social, d'abord, puisque la nuit de noces marque le passage du célibat au mariage, puis statut sexuel, ensuite, car l'épouse passe du statut de fille à celui de femme."
"Les manuels médicaux mettent d'ailleurs en avant les théories de «l'imprégnation spermatique», source de vigueur et d'énergie pour le corps prétendu fragile des femmes, ainsi que celle de la «télégonie», qui voudrait que tous les enfants portés par la femme héritent des traits de son premier partenaire sexuel, «consacrant ainsi biologiquement la femme comme création et propriété de son mari»."
"La multiplication des études médicales autour des traumatismes physiques et psychologiques, causés par l'entrée brutale dans la sexualité obligatoire pour les jeunes femmes, montre que les médecins formulent des solutions plus ou moins radicales pour en minimiser le côté douloureux, sans pour autant dénoncer ces pratiques.
Elle cite par exemple certains praticiens qui encouragent les maris à amener leur épouse à un état d'ébriété semi-comateux, voire de totale inconscience, en utilisant l'alcool ou des produits favorisant l'étourdissement, comme le chloroforme, dans le lit nuptial."
une recension du livre d'Aïcha Limbada : https://www.nonfiction.fr/article-11842-sexe-genre-et-consentementlors-de-la-nuit-de-noces.htm
un entretien avec Aïcha Limbada : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/questions-du-soir-l-idee/le-viol-conjugal-selon-aicha-limbada-5787347
Édouard Louis : "La violence est incroyable."
https://www.youtube.com/watch?v=I-kzzm8h0G8
Ce sujet est délicat. Je suis curieux d'avoir vos retours, camarades qui travaillez à l' #école ...
En regardant un peu les critiques - par exemple le livre d'Ariane Bilheran et Régis Brunod qui vient de sortir, *la sexualité n'est pas un jeu d'enfant* - il me semble qu'en effet elles sont teintées de traditionnalisme (d'aucun-es diraient d'opinions moisies de type patriarcales) et cependant qu'il y a un commun de part et d'autre sur la protection de l'enfance - juste des stratégies différentes, construites ici et là sur des traumas, pas tout à fait les mêmes.
Comment sortir de la #CultureDuViol ? Il ne suffit pas de le vouloir...
glané sur le net
À la racine de l'impunité des violences faites aux femmes : la culture du viol et le sexisme dans la magistrature: Suite à la publication par le Syndicat de la Magistrature d'une… #ViolencesFaitesAuxFemmes #Sexisme #CultureDuViol #JusticePourLesFemmes #SyndicatDeLaMagistrature
À la racine de l'impunité des ...