Perdre 12 degrés en un week-end, c'est aussi une conséquence du dérèglement climatique.
"D’après une étude publiée dans la revue scientifique Nature communication le 22 avril, ce type d’événement, qui voit se succéder des périodes chaudes et froides en moins de cinq jours, tend à se multiplier dans le monde sous l’effet du changement climatique. «Plus de 60 % [des zones du globe] ont connu des changements plus fréquents, plus intenses et plus rapides depuis 1961, et cette tendance s’étendra à la plupart des régions à l’avenir», concluent ses auteurs, des universitaires chinois. Et de préciser que si nombre de travaux s’intéressent indépendamment aux extrêmes chauds ou aux vagues de froids, le passage rapide des uns aux autres reste mystérieux et peu étudié.
Pour l’heure, au niveau mondial, c’est surtout l’intensité, c’est-à-dire l’écart entre les températures élevées et basses, qui est à la hausse, notamment en Asie de l’Est et en Amérique du Sud, et, dans une moindre mesure, en France. Mais le passage d’un extrême à l’autre est aussi plus rapide qu’il y a soixante ans, surtout en Amérique du Sud, en Europe de l’Ouest, en Afrique, en Asie du Sud et du Sud-Est."
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