#poésie pour un #dimanche de #printemps
ce matin
Ouvre les yeux
sur un ciel gris
sur le chant
propice
de l'averse heureuse
de la vie tenace
ce jour
Ouvre ses bras
pour saisir l'amour
la douceur
de ta peau
de la terre
des fleurs et de ta bouche
#poésie pour un #dimanche de #printemps
ce matin
Ouvre les yeux
sur un ciel gris
sur le chant
propice
de l'averse heureuse
de la vie tenace
ce jour
Ouvre ses bras
pour saisir l'amour
la douceur
de ta peau
de la terre
des fleurs et de ta bouche
ce sont les heures qui me comptent
les pages qui me déchirent
les couleuvres qui m’avalent
les murs qui me rasent
les jours heureux qui me coulent
oui mais
c’est moi qui saisis la peur
moi qui ravage la douleur
moi qui monte au nez de la moutarde
moi qui ronge le doute
moi qui terrasse le chagrin
on ne peut pas toujours se laisser faire
Partez devant je crains
De trop vous ralentir
Puis je préfère de loin
Vous regarder partir
Ce n'est n'est pas que je hais
Vos nations votre thune
Vos leaders enflammés
Vos grands discours posthumes
Si je pouvais choisir je
Trouverais un talus
Ou m'asseoir et grandir je
Regarderais la Lune
"Partez devant"
2/2
Partez devant je vais
Vous ralentir je n'ai
Pas très envie d'aller
Aussi vite que vous
Ce n'est pas que je n'aime
Pas le frisson et l'extase
Je vois mal où nous mènent
Ces grandes et belles phrases
Si je devais courir ce
Serait pour des bras, pour
La lumière d'un sourire
Vers quelque mot d'amour
Partez devant je vois
Trop bien le précipice
Où vous courez sans joie
Prêts à tous les sacrifices
Ce n'est pas que je n'ai
Pas conscience de la mort
Je ne veux plus la hâter
Moi, je veux vivre encore
Si je devais mourir c'est
Auprès de ma belle
Je lui rendrais mon âme
Elle l'a faite merveille
1/2
Tourner autour du soleil
Jusqu'à la nuit des temps
On hésite, on tangue
De sa latitude dépend l'angle
Deux lignes parallèles
On dirait qu’ils font la course dans le ciel
Les avions
Destins imprévus
Rencontres impromptues
Hasards malheureux
Que tu le voies ou pas
Chaque matin il est là.
Ah oui, aujourd'hui aussi !
#printempsdespouets
Trop de bruits dans ma tête,
Confluences des idées,
Comme un jouet cassé,
Du silence, faut que ça s'arrête.
Un brouillard,
Indicible et lourd.
Un secret sourd,
Des mots trop Tard.