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#Pynchon

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peter stampfel titled a 1989 album "people's republic of rock and roll," which thomas #pynchon used as a thing in "vineland" the next year. was he borrowing from stampfel?! can't find any earlier usages in google books or internet archive or the independent voices database of underground newspapers. @bookstodon

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L’histoire étalée sur 1200 pages passe à travers dix siècles et des variations époustouflantes de formats allant de fragments stylisés après #Beckett et #Joyce, aux historiographies très incertaines, et à même une « version féroce, hallucinante de #EnidBlyton » (#Moore) dans une espèce de roman de jeunesse qui constitue le deuxième volet des trois parties du livre. C’est tellement dense d’allusions, plein de double-ententes et de richesses intellectuelles qu’un groupe de fans a créé tout un site rien que d’annotations au textes et intertextualités de « Jerusalem » (comme ailleurs pour les livres de #Joyce ou #Pynchon) sur le web : alanmoorejerusalem.wordpress.c 2/3

Thomas #Pynchon called it the UBI, the Universal Binding Ingredient. You know it as cream of mushroom soup, the primordial, mass-produced colloid like bleached cranberry sauce, with the blandness of a thousand white suburbs.

Even JRR #Tolkien spun a verse marveling at its wonders.

One recipe to rule them all,
One mortar to grind them,
One ingredient to coat them all
And in a casserole bind them.

Ballard's Drowned World is 1962.

So far it gives me strong Bradbury, Pynchon, and Delaney feels.

Ray and JG were contemporary and I think it shows. In a good way!

It reminds me a lot of Dhalgren (1975), which I may rereread next because I kept losing interest carting around an enormous paperback that has since disappeared. No gay sex yet tho.

I won't reread Gravity's Rainbow (1973) again (I think), there's others I want to cover. Still have that kilo of a tome.

This is all probably somehow the fault of Paul Bowles.

@bookstodon #JGBallard #DrownedWorld #Pynchon #GravitysRainbow #Bradbury #PaulBowles

Today in Labor History October 19, 1944: A coup was launched against dictator Juan Federico Ponce Vaides, beginning the ten-year Guatemalan Revolution, which led to the rise of democratically elected President Jacobo Árbenz, and the only years that representative democracy existed in Guatemala from 1930 until the end of the civil war in 1996. Arbenz won the presidency in 1950, promising to transform the nation from a feudal economy into a modern, capitalist state. He led the implementation of social, political and agrarian reforms that were influential across Latin America. However, the reform that most angered the wealthy elite, and the leaders of United Fruit, were his agrarian reform policies, including the immediate transfer of all uncultivated land from large landowners to their poverty-stricken laborers.

United Fruit was the largest corporation operating in Guatemala. They controlled vast territories and transportation networks throughout Central America, Colombia, and the West Indies, and maintained a virtual monopoly in the so-called banana republics of Costa Rica, Honduras, and Guatemala. At the bequest of United Fruit, CIA-director Allan Dulles, who was also a board member of United Fruit, orchestrated a coup that overthrew Arbenz in 1954, leading to decades of genocide against the Indigenous Peoples of Guatemala, as well as the torture and murder of thousands of Communists, Socialists, labor leaders, clergy and activists. In the 1980s, United Fruit officially became Chiquita. Their violence and corruption were described in the works of Gabriel Garcia Marquez, Thomas Pynchon, O. Henry, and Pablo Neruda.

#workingclass #LaborHistory #guatemala #genocide #indigenous #communism #socialism #arbenz #torture #cia #Revolution #Pynchon #garciamarquez #pabloneruda #poetry #books #ficiton #historicalfiction #novels #author #writer @bookstadon

Chien qui parle (Pynchon)

“Un petit groupe bruyant d’Élégants, de Gandins ou de Lunariens, – il est difficile de se prononcer là-dessus, – s’est frayé un chemin dans la ruelle et arrive à portée de voix. Derrière plusieurs carreaux on distingue une bougie qui progresse. Des valets d’écurie se retournent, renfrognés, sur des paillasses. Des porte-lanternes en maraude scrutent l’intérieur, pour voir s’ils peuvent jeter quelque lumière à propos.
De sa tête, le Chien pousse la jambe de Mason.
« Nous n’aurons peut-être pas d’autre occasion de converser, même à brûle-pourpoint.
– Je dois m’assurer d’une chose, murmure Mason d’une voix rauque, sur le ton d’un amant tourmenté par le doute. As-tu une âme, enfin, es-tu un Esprit humain, réincarné en chien ? »
Le C.S.A. cligne de l’œil, frissonne, hoche la tête d’un air résigné.
« Vous n’êtes pas le premier à poser la question. Des voyageurs rentrés des Archipels du Levant évoquent certaines Énigmes religieuses connues sous le nom de Koan, dont la plus connue sans doute concerne justement votre question, – à savoir si un chien a la nature du Bouddha divin. Une réponse apportée par un certain Maître très-sage est : “Mu !”
– “Mu”, répète Mason, songeur.
– Celui qui cherche doit de toute nécessité méditer sur le Koan jusqu’à se retrouver dans un état de Folie sacrée, – ce que je vous recommande en particulier. Mais de grâce n’allez point consulter le Chien Savant Anglais si vous aspirez à quelque Réconfort religieux. Il se peut que je sois extraordinaire, mais je ne suis en rien surnaturel. Nous sommes à l’Époque des Lumières, rrrhuf ? Il y a toujours une explication à tout, et les chiens qui parlent n’existent pas, – les chiens qui parlent sont comme les Dragons et les Licornes. En revanche, il existe des réserves qui permettent de survivre dans un monde moins prodigieux.
« Je m’explique. – Jadis, la seule raison pour laquelle les hommes gardaient les chiens, c’était pour se nourrir. Ayant remarqué que parmi les hommes aucun Crime n’était aussi abhorré que celui qui consistait à manger la Chair d’un autre homme, le chien apprit rapidement à se comporter de la façon la plus humaine qui soit, – et à transmettre cette Faculté à ses chiots. Aussi savons-nous à présent comment susciter en vous, les hommes, au jour le jour, au moins assez de compassion pour survivre une journée de plus. Néanmoins, si policées soient-elles, nos Existences ne sont jamais sans risque, – nous allons telles des Shéhérazade qui agitent la queue, toujours à un pas de la terrible Palme, repoussant chaque Nuit les lames de nos maîtres en leur rapportant les Récits de leur humanité. Je ne suis qu’une expression extrême de cette Évolution…
– Non mais, un chien empalmé, quel galimatias, commente l’un des Lunariens. Vraiment, beaucoup trop sensible, non, sans blague, chien ? A palme ? Les Êtres civilisés ont mieux à faire que de baver après un chien empalmé ou je ne sais quoi, n’est-ce pas Algernon ?
– Pourriez-vous, je vous prie, demande le Terrier, la tête penchée d’un air contrarié, cesser de répéter cela ? Moi, je ne dis pas des choses comme “Macaronis à l’italienne”, ce me semble, ou “Fricassée de fats”…
– Dis donc, sale petite bestiole…
– Grrrr ! et votre usage délibéré de “baver”, Monsieur, est vil. »
Le Lunarien porte la main à son couteau.
« Peut-être pouvons-nous régler l’affaire sur-le-champ, Monsieur.
– Derek ! Tu parles à un chien ?
– Bien que votre arme me mette dans une posture quelque peu désavantageuse, fait remarquer le Chien, pour être juste, je me dois de mentionner ma récente Aversion pour l’Eau. Laquelle, vous ne l’ignorez point, marque le début de l’Hydrophobie. Oui ! La fameuse H. Et quand je réussirais à esquiver votre lame et à m’adonner à quelques plaisantes morsures, allant jusqu’à entamer votre Cuir, – ma foi, vous aurez vitement contracté la même chose, non ? »
Il se crée aussitôt autour du Chien un cercle d’Absence, d’un rayon d’une brasse environ, dont les deux Astronomes se souviendront plus tard comme étant d’une forme remarquablement régulière.
« Gentil, le chien !

(Thomas Pynchon, Mason & Dixon, Ch.3, traduction Claro & Brice Matthieussent)
Le fameux et cultissime chien qui parle (et dont les cousins ne sont pas rares dans l’œuvre de Pynchon, voir par exemple dans Against the Day (Contre-jour))

Pour tous les fans de Pynchon (mais s'ils sont fans, ils le savent déjà !), il existe un fabuleux WIKI décortiquant les plus grands livres de l'auteur. Par exemple pour Mason & Dixon :
masondixon.pynchonwiki.com/wik
et pour Against the day :

against-the-day.pynchonwiki.co

cory doctorow's ( @pluralistic ) latest post is a review of Kelly Link's "Book of Love": apparently there is a character named Bogomil;

Bogomilism being a 10th century gnostic dualist movement, because #gnosticism is so hot right now (at least for me);

other literary references to Bogomilism in particular from Eco's Foucault's Pendulum (1988) and #pynchon's Against the Day (2006)

anyway this one sounds like an intriguing read

“From the shore they will hear Milkmaids quarreling and cowbells a-clank, and dogs, and Babies old and new, —Hammers upon Nails, Wives upon Husbands, the ring of Pot-lids, the jingling of Draft-chains, a rifle-shot from a stretch of Woods, lengthily crackling tree to tree and across the water . . . An animal will come to a Headland, and stand, regarding them with narrowly set Eyes that glow a Moment. Its Face slowly turning as they pass. America.” -Thomas Pynchon #pynchon

Gibt es hier eigentlich noch andere #Pynchon-Fans? Seit ich in meinem ersten Doktor-Anlauf über seine Bücher promovieren wollte, lese ich alle Jahre mal wieder und bin aufs Neue fasziniert. Für mich einzigartige Beobachtung aller Zeitthemen: Technik, Medien/Information, Geschlecht und Sexualität...schreiberisch eine atemberaubende Muschung der Register und Genres, die sehr lustig wirkt, aber auch das Sagbare/für wen? mitreflektiert. Schönes auch für die #Phantastik, Pulp, Grusel, SF, Mystery.

A répondu dans un fil de discussion

@MostlyHarmless Books aimed at children aren’t necessarily simplistic. Astrid Lindgren? Erich Kästner (for the Germans)? They cover difficult themes like death and poverty in ways that let anyone empathize.

On closer inspection, the distinction between “children” and “adult” books becomes suspiciously slippery.

I’m currently taking a short break from a Thomas #Pynchon book by reading #Pratchett’s Wee Free Men. It’s wonderful 😂

Gah, I had a frustrating day at work. 😤

I pushed a boundary, and got told off. Nothing personal.

I should really take this more professionally, but I’m annoyed.

Anyway, I’ll deal with it by reading about a few #Pynchon characters dynamiting capitalists.

A répondu dans un fil de discussion

When it comes to more serious fiction, Thomas #Pynchon remains one of my favourites, so rereading Inherent Vice was a joy. #Borges is also fantastic -- I started reading through his collected fictions, but if you're picking him up for the first time, you'll probably want to start with the 1944 Fictions (which contains The Garden of Forking Paths and Artifices). Virgil's Aeneid is of course also a classic for a reason -- and one reason, as usual, is that it's very different from what you expect.

⁦From #Asimov to #Pynchon, #ScienceFiction contains some fantastic, ambitious works of genre fiction. But a lot of us get overwhelmed. And it’s not that hard to fake a first-hand knowledge of these #books, because they’re everywhere, and we’ve heard people talk about them so many times.

#Gizmodo⁩ asked some of their favorite #writers what are the 10 #ClassicBooks that everyone pretends to have #read, and why you should actually read them.

flip.it/YIAaQa

Gizmodo Australia · 10 Books You Pretend to Have Read (And Why You Should Actually Read Them)Par Gizmodo International