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#témoignage

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🎙️ Nouveau podcast avec @Kolibri_liberee

Une étudiante harcelée.
Un prof protégé.
Une fac silencieuse.
Sexisme et antisémitisme banalisés : kolibri témoigne.
Un récit dur, nécessaire. À écouter, à relayer.

🎧 smartlink.ausha.co/martin-eden

🎧 Le Soralisme et le Féminisme #2 (avec Kolibri libérée) | Martin Eden Podcast🎧 Le Soralisme et le Féminisme #2 (avec Kolibri libérée) 🎙️ Colibri a décidé de parler. Ce qu’elle raconte sur l’université, on ne l’enseigne nulle part. Un témoignage fort sur les violences systémiques dans le milieu universitaire. Entre emprise affective, racisme et passivité institutionnelle, Colibri raconte l’indicible. 👉 Un épisode nécessaire pour comprendre ce que vivre l’injustice veut dire. 🔔 Abonnez-vous à la chaîne pour ne rien manquer ! 🗨️ Vos réflexions sont les bienvenues — commentez, partagez, débattez ! 🔄 Un épisode à partager — chaque clic compte. - 📩 Mails : jackl0don2.0@gmail.com (mailto:jackl0don2.0@gmail.com) - 📡 Flux RSS : https://feed.ausha.co/mVj4XUMQYpJY 🔗 Retrouvez-moi sur les réseaux : - ❤️ Soutenir sur Tipeee : https://urls.fr/9kge68 - 📸 Suivez-moi sur Insta : https://urls.fr/RjSnjq - 💬 Suivez-moi sur Threads : https://urls.fr/klvXbv - 🌌 Suivez-moi sur Bluesky : https://urls.fr/HZr95j - 🤝 Suivez moi sur Linkedin : https://urls.fr/u0z1Tl - 🎶 Suivez moi sur Tiktok : https://urls.fr/DoOXmO - 🐘 Suivez moi sur Mastodon : https://urls.fr/qxDi0 - 📘 Suis-moi aussi sur Facebook : https://urls.fr/SfFyIM Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revolut°Permanente🚩 BTP. Des travailleurs témoignent sur le danger de leur travail après la mort d'un jeune apprenti: Touchés par la mort de Lorenzo Menardi après un accident du travail lors de son apprentissage dans le BTP, de nombreux travailleurs témoignent à leur tour des accidents qu'eux ou leurs proches ont subis. Leurs récits montrent la récurrence et la violence de ces événements,… revolutionpermanente.fr/BTP-De 🚩RP #BTP #AccidentsDuTravail #ConditionsDeTravail #MortAuTravail #Témoignage

PARTIR OU RESTER : UN #DILEMME AU COEUR DES METIERS DU #SOCIAL

(🔊 version audio disponible)

C’est un dilemme face auquel il n’y a pas d’évidence. Corinne, Claire, Camille et Diane, issues du travail social, nous apportent leurs réflexions sur ce cas de conscience. Ces quatre trajectoires suivent une même dialectique. Dans le travail social, l’engagement ne va jamais sans tiraillement.

quoique.fr/partir-ou-rester-un

Rose Lamy : “Le mépris anti-beauf ouvre la voie au désintérêt pour le sort des classes populaires”
Mêlant théories sociologiques et anecdotes, Rose Lamy démontre, dans son essai “Ascendant #beauf”, comment le mépris à l’égard des “beaufs”, venu notamment d’une partie de la #gauche, participe à la #déshumanisation de tout un groupe #social.

Deux ans après « En bons pères de famille », la #militante #féministe Rose Lamy s’attaque à une nouvelle figure de l’#oppression. Photo Marie Rouge

telerama.fr/livre/rose-lamy-le

TELERAMA - Caroline Pernes
09 mai 2025
Elle cite, de tête, Salut les amoureux, de Joe Dassin. Connue pour ses travaux sur la déconstruction des discours sexistes dans les médias et du mythe du « bon père de famille », la militante et essayiste Rose Lamy revient avec Ascendant beauf (éd. du Seuil). Dans cet essai stimulant, mêlant anecdotes personnelles, paroles de chanson et théories sociologiques, elle s’attaque à une nouvelle figure de l’oppression, symbole du #mépris #social : le « beauf ».

On vous connaît plutôt pour vos écrits féministes, pourquoi avoir choisi de vous intéresser au beauf ?

Au départ, je voulais écrire sur le discours classiste, le mépris de classe dans les médias, en élargissant mon travail sur le sexisme à une autre forme de domination qui me touche : je suis une #femme issue des classes populaires. J’avais l’impression qu’il y avait un malentendu entre le personnage social que je deviens, et qui je suis vraiment. D’où l’obligation de passer par un récit à la première personne. C’est une oppression très ambivalente, que je ne voulais pas tenir à distance : on vit le mépris de classe, on le reçoit et on le répercute, dans un cycle infernal.

À quoi ressemble le beauf ?

Son portrait-robot existe : c’est le beauf de #Cabu. Il a les traits des classes populaires. Mais si on admet que les #pauvres sont ceux qui manquent de #culture économique, le beauf est pour moi celui qui manque de culture légitime. D’ailleurs, quand Cabu dit : « On est tous le beauf de quelqu’un », il ajoute : « Quand on se laisse aller. » Il y a quelque chose de l’ordre de la non-#performance, du laisser-aller, du moyen. Et cette absence de volonté, ou de capacité, à se transformer justifie de se défouler sur le beauf. Il a quelque chose d’autonome, il se place en dehors de l’hégémonie de la culture bourgeoise, ce qui le rend insupportable.

Vous adressez en particulier ce livre à la gauche. Pourquoi ?

J’observe des pratiques et des paradoxes : être très engagé dans les milieux de gauche d’un point de vue économique, sans aborder le mépris social qui est pourtant une branche de la lutte des classes. Je reproche à une partie de la gauche de pratiquer, par tradition et peut-être complètement inconsciemment, ce mépris anti-beauf. Il y a un problème avec la culture dans notre camp : un désir de raccrocher les classes populaires, mélangé à une certaine défiance et à une essentialisation culturelle. Or ce n’est pas en humiliant et en assignant qu’on entame un dialogue.

On parle souvent de “plaisir coupable” pour qualifier des goûts que l’on considère comme beauf. Le terme renvoie à la honte, à un manque de connaissance, de #qualité.

Vous appliquez à votre analyse du mépris de classe le concept de continuum des #violences, théorisé par le #féminisme. Quel est ce mécanisme ?

Tout commence par la manière dont on désigne. Dans toutes les formes d’oppression, les injures et les blagues préparent un terrain favorable à l’exercice de violences plus graves. Je crois que ce mépris anti-beauf ouvre la voie à la #déshumanisation des classes populaires, au désintérêt pour leur sort. Si on met dans un même sac des individus que l’on considère comme arriérés, racistes, sexistes, ploucs, alors le fait qu’ils soient mal soignés, qu’ils n’aient pas de médecins traitants, que leur espérance de vie soit inférieure ne nous touche plus vraiment. Il y a un côté « marche jusqu’à la ville ou crève ».

Quel lien faites-vous entre la figure du beauf et la notion de #culpabilité ?

On parle souvent de « #plaisir coupable » pour qualifier des goûts que l’on considère comme beauf. Le terme est très fort : il renvoie à la #honte, à un manque de #connaissance, de qualité. Cela pose aussi la question du second degré. La violence se retrouve aussi entre ceux qui savent adopter l’#ironie autour des goûts et ceux qui ne le savent pas. C’est ce que j’ai vécu dans une soirée : Joe Dassin passe, et je fonce à 200 km/h dans le mur du premier degré et de l’amour sincère pour la chanson. Je me suis heurtée à l’ironie des gens vis-à-vis de la musique #populaire. Or j’ai grandi avec le Top 50, la variété, la pop. Pour moi, c’est une langue vivante, un lieu de combat.

Y a-t-il un risque, notamment avec le succès de votre ouvrage, d’une #fétichisation du beauf comme synonyme d’#authenticité ?

C’est la triste marche de la #gentrification. J’apporte une lecture de ce mouvement, mais je ne peux pas l’empêcher à la force de mes bras. En revanche, si on est aujourd’hui prêts à gentrifier Joe Dassin ou Jean-Jacques Goldman, je ne pense pas du tout que l’on soit prêt à gentrifier le beauf « au présent », celui qu’on assigne au vote #RN, qui regarde #TPMP et Mask Singer.

Dans les dernières pages d’Ascendant beauf, vous vous étonnez qu’on ne parle jamais d’une figure féminine du beauf. Pourquoi ?

La « #femme beauf » n’a pas vraiment d’#identité, c’est « la femme de » : la femme du beauf de Cabu, la femme Tuche, la femme Bidochon. Il manque une représentation de ces #femmes qu’on ne voit jamais, qui n’apparaissent pas dans le système médiatique ou dans les grandes études, qui, culturellement, ont peut-être décroché du féminisme et apparaissent anonymement dans la rubrique des faits divers. Je suis frustrée de ne pas l’avoir bien cernée et mes réflexions commencent à ce sujet. Peut-être pour un prochain livre !

Ascendant beauf, éd. Le Seuil, 176 p., 18,50 €

Je connais ce Monsieur, assez bien même.
Demain, il aura 88 ans et il a vécu, il a été acteur de la guerre d'Algérie.

Depuis 20 ans, avec un ancien harki et un ancien appelé du contingent de l'armée coloniale, ils font tous les 3 le tour des écoles, lycées, mairies, associations ou quiconque voudrait connaître cette époque par ceux qui l'ont vécue, subit, par ceux-là qui l'ont faite.

Bon anniversaire Mr HADJADJ

#Colonialisme #Temoignage #GuerreDAlgerie

video.liberta.vip/w/s8ikcTeByL

[ARCHIVES 2021]
[Journal de terrain de Nabila, Semaine 8] Rencontre avec Latifa.

Textes et photographies de Nabila Halim 


"Je vais montrer les photos de la hache, la cafetière, et le presse purée à mes frères et soeur pour savoir s'ils se souviennent."

Latifa Longovicienne d'origine marocaine, son père est arrivé à Longwy pour le travail à l'usine, il a appris à lire et à écrire par lui-même et a ouvert un garage de mécanique en plus de son travail à l'usine.
Latifa est née en France, elle me dit qu'elle prend le meilleur de la culture française et celle de ses parents du Maroc.
Quand je lui ai dit que je me sentais chez moi en France, mon pays d'accueil, elle a répondu que c'était normal, qu'il y avait beaucoup de points communs entre les deux pays.

Elle m'a éclairé sur un point très intéressant : le rôle de la mixité sociale et "ethnique" à l'école publique dans l'intégration des enfants d'immigrés. L'école qu'elle a connu enfant, et qui a eu un rôle majeur dans son intégration et celle de ses frères et sœurs.
Latifa est très engagée dans la vie de Longwy et celle du quartier Gouraincourt, elle a notamment créé une association pour aider les étudiants étrangers de l'IUT, et m'a parlé de la mise en place de projets autour de la photographie, sa passion.
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🅱️Revue Ballast🅱️ « Quand nos petits-enfants demanderont ce qu’on a fait pendant le génocide, je dirai que j’ai refusé »: Rencontre avec la refuznik Ella Keidar Greenberg.

L’article « Quand nos petits-enfants demanderont ce qu’on a fait pendant le génocide, je dirai que j’ai refusé » est apparu en premier sur BALLAST. revue-ballast.fr/quand-nos-pet #Genocide #Refuznik #Histoire #Mémoire #Témoignage

🅱️🅱️ BondyBlog 🅱️🅱️ En Vif : un récit immersif pour illustrer les enfances en foyer: Après une immersion dans un foyer d’accueil d’enfants placés, Valentine Gauthier Fell dévoile En Vif, un ouvrage construit avec la photographe Rebekka Deubner et les jeunes de l’établissement. À travers des récits écrits sur le vif, des clichés du quotidien, cette enfance peu visible est documentée avec franchise au fil… bondyblog.fr/societe/en-vif-un #EnVif #Enfance #FoyerDAccueill #ProtectionDeLEnfance #Témoignage