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"Il est difficile d’entendre que l’inceste est le fait d’être humain tout à fait ordinaire, qu’il est un acte banal loin d’être exceptionnel, et constitue un crime généalogique, une maltraitance spécifique pour les enfants (emprise, traumatisme…). Cette impossibilité de voir l’inceste comme une pratique sexuelle criminelle, a été montrée de façon remarquable dans une étude ethnographique réalisée par Léonore Le Caisne au sein du village de province où s’est passée l’affaire Lydia Guardo.

"Alors que la presse évoque le calvaire de Lydia, et décrit le père incestueux comme « l’ogre de Meaux », l’éthologue relate la consternation d’un village « qui savait mais n’a rien fait ». La famille Guardo est perçue par les villageois comme tout à fait ordinaire, une famille comme une autre, un père travailleur, respecté et considéré avec bienveillance, bien qu’il ne se cachait pas de sa paternité auprès des habitants, commerçants et institutions. Les grossesses n’avaient suscité aucun scandale. Pour les habitants du village, lié par le commérage, l’inceste relève d’une banale problématique de la procréation entre un homme et sa fille « il faisait des enfants à sa fille ». Ils ne perçoivent pas alors les rapports asymétriques de parenté et d’âge que constitue cet inceste paternel : derrière le commérage, la pratique criminelle de l’inceste est passée sous silence. L’affaire est étonnante et illustre notre difficulté à percevoir l’inceste dans toute sa complexité. Cette difficulté n’est pas seulement liée à l’omerta sociale, mais résulte aussi du commérage sur l’inceste, d’un bavardage incessant, qui contribue largement à l’invisibiliser."

hal.science/hal-03971028/docum 🧶

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Tous coupables, de 26 à 74 ans.

"Gisèle est allée voir ses médecins pour obtenir de l'aide - et ils l'ont lachée. Ils ont eu l'occasion de comprendre ce qui lui arrivait - ou du moins d'impliquer les bonnes personnes qui auraient pu comprendre la situation. Imaginez si elle avait pu découvrir la trahison de son mari grâce à un·e travailleur·e de santé qu'elle connaissait et en qui elle avait confiance, plutôt qu'à la police qui s'était présentée à sa porte par hasard ?

"La façon dont vous recevez un diagnostic dévastateur ou des nouvelles traumatisantes est importante. Elle aurait dû l'apprendre plus tôt et de quelqu'un avec qui elle entretenait une relation de confiance.

"Pourquoi a-t-elle demandé des soins médicaux?

"Selon les rapports, Gisèle a consulté un médecin pour divers symptômes, dont la confusion, la perte de mémoire, des ecchymoses vaginales et anales et des douleurs. Elle ne savait pas CE QUI clochait, mais elle en savait suffisamment pour essayer d'obtenir de l'aide.

"Je crois que c'est quelque chose que nous négligeons souvent - notre corps est incroyablement intuitif. Il sait quand quelque chose ne va pas - même si notre cerveau n'en est pas conscient ou incapable de l'accepter. Cette petite voix dans votre tête se plaindra à vous disant que vous ratez quelque chose ; votre instinct vous enverra des signaux d'avertissement répétés vous demandant d'être attentif·ve.

"Gisèle est allée voir ses médecins et leur a expliqué ses symptômes - et son mari l'a accompagnée. Il les a informés qu'elle était oublieuse et qu'elle avait des signes de démence précoce.

"Au lieu de parler seule à Gisèle - les médecins ont laissé son mari de conduire la conversation - Gisèle a fini par se convaincre qu'elle souffrait de la maladie d'Alzheimer. Dans un article du Telegraph, Gisèle se souvient avoir demandé à son mari s'il la droguait :

"Je n'ai pas compris pourquoi j'ai vécu des moments comme celui-ci, j'ai une excellente mémoire", a déclaré Mme Pelicot, ajoutant que lorsqu'elle a demandé à son mari, en plaisantant, s'il la droguait, celui-ci" a fondu en larmes " et a dit: 'Tu penses vraiment que je pourrais faire ça?'."

Traduit de @broadwaybabyto (en) disabledginger.com/p/gisele-pe

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Une "plainte pour « agression sexuelle » a été déposée jeudi 21 mars contre Gérard #Depardieu, par une femme de 33 ans, assistante mise en scène du film « Les Volets verts » en 2021. Il s’agit de la deuxième plainte visant le comédien sur ce tournage."

Marine Turchi : mediapart.fr/journal/france/21 @patriarcat

Mediapart · Tournage des « Volets verts » : une deuxième plainte pour « agression sexuelle » déposée contre DepardieuPar Marine Turchi
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« #MeToo, c’est un millefeuille. Il faut toujours en remettre une couche », remarquait Hélène Devynck, plaignante de l’affaire #PPDA et autrice d’"Impunité" (au Seuil)

Lénaïg Bredoux et Marine Turchi : mediapart.fr/journal/france/10 @patriarcat@chirp.social @patriarcat@a.gup.pe

Mediapart · #MeToo : en France, six ans d’allers-retoursPar Lénaïg Bredoux
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Sophie Marceau : "J’ai dit publiquement à l’époque que je ne supportais pas son attitude grossière et très déplacée. Beaucoup de gens se sont alors retournés contre moi en me faisant passer pour la petite peste."

"Il ne s’en prenait pas aux grandes comédiennes, plutôt aux petites assistantes."

francetvinfo.fr/culture/cinema @patriarchy @patriarcat@chirp.social @patriarcat@a.gup.pe

Franceinfo · Affaire Gérard Depardieu : Sophie Marceau évoque dans Paris Match l'attitude "très déplacée" de l'acteurPar franceinfo
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La culture du viol : « Les hommes l’apprennent en devenant des hommes, en apprenant des valeurs viriles. Ils apprennent que la violence, encadrée, mesurée, blanche, hétérosexuelle, est une valeur positive et que c’est par elle qu’on est un homme. Elle fait partie de la construction masculine », expliquait, déjà à propos d’Emmanuel Macron et de l’affaire Darmanin, Valérie Rey-Robert : mediapart.fr/journal/france/16 @Mediapart @patriarchy

Mediapart · «Le gouvernement assoit l’impunité des hommes violeurs»Par Lénaïg Bredoux
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Michelle Dayan dit à propos du Président de la République française : "Les mots qui sont utilisés, ils sont utilisés à dessein, pour parler… aux hommes, aux hommes virils ; qui, et il y en a encore beaucoup, et des femmes aussi, qui vous disent que finalement ces propos, c'est pas si grave, que c'est drôle, que : « Ben finalement Gégé, il est comme ça ». Et c'est une façon de s'adresser et de raconter quelque chose de notre société (je ne suis pas certaine qu'Emmanuel Macron y croit totalement à ce qu'il dit mais) en tout cas, il veut s'adresser à quelqu'un et à plusieurs."

francebleu.fr/infos/faits-dive @patriarchy

France Bleu · "Insulte", "culture du viol", "indigne": la défense de Gérard Depardieu par Emmanuel Macron vivement critiquéePar Géraldine Houdayer

"Beaucoup de scènes d'amour, par exemple, ne sont pas simulées. Blier a d'ailleurs été l'un des premiers à l'exciter pour devenir ce voyou du cinéma.
Je me souviens, dans ce premier film "Les Valseuses", ils étaient à deux sur Brigitte Fossey, pour… lui titiller le bout des seins ; et Blier (dans une interview, écrite, que vous pouvez retrouver) dit qu'ils rigolaient vraiment tous, énormément."

#Regardez Anouk Grinberg 18 minutes : radiofrance.fr/franceinter/pod @patriarchy