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🚨🌍 Détroit d’Hormuz = Mèche d’une guerre mondiale ? 20 % du pétrole mondial y transite chaque jour ⛽💥 Si l’Iran ferme le passage… le monde pourrait exploser économiquement (et militairement) ⚔️🌐

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Radio sisko fmDétroit d’Hormuz : pourquoi sa fermeture pourrait déclencher une guerre mondialeÀ chaque montée de tension entre l’Iran et ses adversaires occidentaux ou israéliens, une menace revient comme un refrain angoissant, la fermeture du détroit d’Hormuz. Long de 39 km, large de 33 km, ce bras de mer qui relie le Golfe Persique à l’océan Indien est devenu l’épicentre de toutes les inquiétudes stratégiques et énergétiques du XXIe siècle. Et pour cause, près d’un cinquième du pétrole mondial y transite chaque jour, soit environ 17 millions de barils selon l’Energy Information Administration. Le détroit est encerclé par l’Iran au nord et les Émirats arabes unis au sud. Chaque jour, des dizaines de tankers y transportent le pétrole en provenance d’Arabie saoudite, du Koweït, du Qatar et des Émirats. En cas de blocage, les répercussions seraient immédiates, flambée des prix, panique sur les marchés, pression sur les économies mondiales, en particulier en Asie et en Europe. Ce scénario-catastrophe n’a rien d’abstrait. En juillet 2019 déjà, des incidents entre navires britanniques et iraniens avaient semé la panique. Et aujourd’hui, les tensions régionales — exacerbées par la guerre en Israël, les sanctions occidentales, et les alliances militaires croisées — rendent cette menace plus plausible que jamais. «Si l’Iran ne peut pas vendre son pétrole, alors aucun autre pays du Golfe ne le fera», avait averti en 2018 le président Hassan Rohani. Une doctrine toujours revendiquée par les autorités actuelles de Téhéran. Un blocus du détroit d’Hormuz serait interprété comme un acte de guerre contre l’économie mondiale. Les États-Unis, garants de la “liberté de navigation”, ont maintenu une présence militaire constante dans la région. Le Royaume-Uni, la France, et même l’Inde et la Chine ont intensifié leur surveillance navale. «C’est l’équivalent géopolitique d’une main posée sur l’interrupteur mondial du pétrole», résume Richard Nephew, spécialiste des sanctions à la Brookings Institution. La moindre action hostile — minage du passage, saisie de pétroliers, attaque de drones — pourrait déclencher une escalade incontrôlable. En jeu, non seulement le contrôle énergétique, mais aussi la crédibilité stratégique de puissances militaires nucléaires. Alors que l'Iran accentue ses menaces en réaction à l’intensification des sanctions occidentales et aux frappes israéliennes, les chancelleries redoutent un engrenage fatal. Certains experts parlent déjà d’un “jeu d’échecs nucléaire à ciel ouvert”, où les acteurs avancent leurs pièces… sans vouloir bouger la reine. Mais la tension est à son comble. Le moindre incident mal interprété, dans un climat d’hostilité croissante, pourrait faire basculer le fragile équilibre vers une guerre multilatérale, de type régional… ou bien plus. Le détroit d’Hormuz, malgré son étroitesse géographique, est l’une des zones les plus surveillées et les plus militarisées du globe. Et pour cause, il détient entre ses eaux étroites le destin énergétique de milliards d’êtres humains. Sa fermeture ne serait pas un simple geste de provocation, ce serait une détonation mondiale.

🚨🇮🇱💥 Netanyahu provoque l'indignation : en pleine guerre, il se dit touché… parce que le mariage de son fils a été annulé. Oui, vraiment. Pendant que les bombes tombent, il parle cérémonie reportée. 👉 Un goût amer pour un peuple en deuil.🎯 Et pendant ce temps-là, à Gaza…

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Radio sisko fmIsraël – Guerre, propagande et indécence : quand Netanyahu pleure un mariage annulé pendant que son peuple vit sous les bombesAlors que les sirènes d’alerte résonnent toujours dans le sud d’Israël et que les tensions militaires avec l’Iran s’intensifient, Benjamin Netanyahu a livré une déclaration qui a provoqué un tollé, et pour cause, ce n’est ni la douleur des familles endeuillées, ni l’angoisse des otages retenus à Gaza ou en Iran qu’il a mise en avant… mais le report du mariage de son fils. « C’est la deuxième fois que mon fils Avner doit annuler son mariage à cause de la guerre », a-t-il déclaré devant les caméras, jeudi 19 juin, à l’hôpital Soroka de Beersheba, touché récemment par une frappe iranienne. « C’est un coût personnel. Pour lui, et pour sa fiancée », a-t-il ajouté, visiblement ému. Une émotion qui n’a pas ému grand monde. Face à des familles israéliennes réellement frappées par le deuil, la disparition ou l’angoisse permanente, les mots du Premier ministre ont été reçus comme une gifle. Comme l’a justement réagi un internaute israélien : “Nous, on enterre nos enfants, lui il déplore une cérémonie reportée.” Et que dire de cette comparaison malvenue avec le Blitz de Londres, utilisée comme parallèle historique pour justifier l’endurance du peuple israélien ? C’est oublier que ce même peuple, aujourd’hui, doute massivement de la stratégie menée par son gouvernement. Selon un sondage Channel 13, près de 64 % des Israéliens estiment que Netanyahu aurait dû déjà démissionner. Là où certains pleurent leurs morts, lui se met en scène comme père attristé d’un mariage ajourné. Comme si cela pouvait égaler la douleur d’un peuple — ou celle qu’il inflige ailleurs. Il est commode pour Netanyahu de parler de “coût personnel” depuis un pupitre protégé. Mais connaît-il vraiment le goût d’un bombardement ? Le goût du sable qui se mélange au sang sous les décombres. De l’air raréfié quand une frappe pulvérise l’immeuble voisin. Le goût des cendres dans la gorge des civils à Gaza, coincés entre des murs effondrés. Car pendant qu’il pleure un banquet de mariage reporté, les Gazaouis pleurent des familles entières. Selon les derniers chiffres de l’ONU, plus de 55 000 Palestiniens ont été tués depuis octobre 2023, dont une majorité de femmes et d’enfants, sous des frappes aériennes israéliennes. Des frappes parfois “préventives”, parfois “ciblées” — mais dont la précision laisse souvent place à des fosses communes. Ce décalage entre la communication de Netanyahu et la réalité des civils — israéliens comme palestiniens — illustre la crise morale profonde qui secoue Israël. Alors que les voix critiques s’élèvent, y compris dans les rangs de Tsahal et du gouvernement, le Premier ministre s’enfonce dans une stratégie de victimisation personnelle, dissonante et cynique. Si le mariage d’Avner doit être reprogrammé, espérons qu’il ne serve pas, une troisième fois, d’outil de storytelling politique. Car dans cette guerre, les véritables sacrifices se passent loin des projecteurs. Dans les couloirs d’hôpitaux pleins de poussière. Dans les ruelles éventrées de Gaza. Ou dans les silences lourds des familles israéliennes qui ont tout perdu.
#israel#gaza#Netanyahu